Réfléchir et agir en dehors du cadre

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Résistants,

Il est intéressant de jauger notre capacité à évaluer les solutions possibles pour nous sortir du joug de cette clique de cinglés que l’on nomme « l’État profond ».

Partant du principe que cette société est basée sur la dépossession de l’Être Vivant dès sa naissance, en le privant de ses droits naturels, de ses ressources et de ses biens légitimes.
Mais également basé sur la tromperie, le mensonge, la perfidie, j’en passe et des meilleures.
Il est alors triste de constater que nous sommes encore aujourd’hui incapables d’évaluer la réelle efficacité de ces actions éprouvées dans lesquelles nous persistons avec l’espoir illusoire d’inverser la tendance.

  • Des manifestations où nous quémandons à nos bourreaux quelques miettes du gâteau qu’ils se sont bien appliqués à subtilement nous dérober. A quoi bon courir derrière un pouvoir d’achat dont ils nous ont volontairement privés ?
  • Des pétitions qui ne sont au final que des sondages géants qui ne débouchent sur rien.
  • Des blocages qui peuvent nous mettre nous-mêmes en péril.
  • Des marches interminables, qui usent nos chaussures et notre moral, pour de belles causes pourtant.
  • Des courriers aux élus, ces traîtres, grassement rémunérés pour précisément maintenir ce système en place, et en toute connaissance de cause.
  • Des actions en justice, sachant très bien que tout est illégal et forclos.

Bref, à quoi bon jouer sur leur terrain où eux-mêmes n’appliquent pas les règles qu’ils nous imposent ?
Depuis quand avons-nous le pouvoir de confondre en justice les réels responsables de ce traquenard que l’on appelle la citoyenneté ?
Peut-on réellement se contenter de jugements de quelques politicards minables qui ne servent que de fusibles pour les réels influents de ce monde ?

Nous constatons tristement que l’ingénierie sociale et le contrôle mental opèrent parfaitement via leur subtil conditionnement. Sous cette emprise, nous sommes complètement bridés dans nos potentiels.
Il est grand temps de lever le voile du contrôle mental et d’arrêter de vouloir construire notre forteresse populaire avec les miettes que l’oligarchie fait mine de nous octroyer comme de grands seigneurs.
Quand allons-nous nous donner les véritables moyens de notre réussite, en laissant tomber les petits graviers et en nous décidant de construire cette forteresse avec de véritables pierres de taille ?

Nous sommes capables du meilleur et pourtant nous jouons leur jeu où nous savons pertinemment que nous ne sommes jamais vainqueurs.
Dans ce jeu, ils nous définissent un cadre. Et pendant que nous errons dans ce cadre, eux agissent en dehors !
Là est le point clé de cette analyse.

Think out of the box

Les anglophones utilisent une expression qui colle parfaitement à cette situation :
« Think out of the box », qui signifie : Sortir des sentiers battus.
D’ailleurs, on peut l’affirmer : les sentiers que nous empruntons actuellement et majoritairement, sont ceux que l’oligarchie a elle-même battus pour nous, comme pour nous tracer le chemin vers l’abattoir.
La célèbre phrase de Coluche pourrait fonctionner pour bien des exemples:
« Si voter/manifester/se plaindre/quémander/bloquer/ changeait quelque chose, il y a longtemps que ce serait interdit. »

La traduction mot pour mot pourrait donner : « Réfléchir ou penser en dehors du cadre. »
Soit, penser d’une manière différente, non conventionnelle !
Ces conventions sociales justement, induites par le fameux conditionnement mental.

Cette expression qualifie une façon originale, créative et astucieuse de réfléchir.
Elle est intimement liée au « problème des neuf points ».
Les curieux iront se renseigner et les plus perspicaces tenteront de le résoudre.

Sortir des sentiers battus peut signifier remettre en question des croyances bien ancrées.
Nous devrions donc nous poser la question lorsque nous pensons tenir une solution : Est-ce bien le meilleur moyen d’arriver à nos fins ?

L’humain évite souvent les risques qui pourraient avoir un effet négatif sur ses bénéfices, même si globalement de nombreux exemples de réussite montrent que certains risques sont non seulement payants, voire très payants.
Les adages suivants parlent d’eux-mêmes:

  • Nous n’avons rien sans rien.
  • Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait.

Réfléchir au delà du cadre consiste à se libérer de cette prison qu’est le légal.
D’une, il s’agit d’une prison juridique ou le système est le maître de son jeu et de ses règles.
De deux, il s’agit également d’une prison mentale où nous focalisons bêtement sur le jeu qu’ils nous ont habilement imposé sans nous apercevoir qu’il est tout à fait possible de créer notre jeu, avec nos propres règles.
Voilà comment il est possible de pouvoir envisager de luter à armes égales.
Car il est selon nous très laborieux et peu efficace de persister à faire valoir nos droits dans leurs juridictions de corporations forcloses, de surcroît illégales, illégitimes et frauduleuses.
Il est donc capital de sortir de ce cadre en faisant valoir notre juridiction, celle des Êtres vivants libres.

Quant à nos actions au quotidien, ne pensons pas pouvoir résoudre un problème complexe en restant bloqués sur des solutions simples, éprouvées ou non adaptées, telles que mentionnées auparavant : manifestations, pétitions, blocages, recours, justice, politique politicienne, etc.

Pour obtenir quelque chose que nous n’avons jamais eu, nous devons faire quelque chose que nous n’avons jamais fait.

Nous clamons que nous voulons plus de liberté, voire La Liberté, que nous n’avons jamais eu, mais pour l’obtenir, nous allons devoir faire des choses que nous n’avons jamais faites auparavant. Et plus important encore, nous allons devoir être, ce que nous n’étions peut-être pas auparavant. Précisément en changeant de logiciel et en adoptant le bon état d’esprit.

Toutes les bonnes choses demandent du temps, de la persévérance et une certaine dose de risque; les gens craintifs ne réalisent jamais de grandes choses, et ce que nous visons modestement, c’est la plus grande transformation que l’humanité n’ait jamais connue. Soyons prêts à sortir de nos zones de confort qui se présentent actuellement comme des tombeaux à ciel ouvert.

A nous d’aller voir ce qui se passe en dehors de ce cadre en actionnant des leviers émancipateurs qui n’attendent juste une chose, que nous changions notre état d’esprit.
Car comme le disait Albert Einstein :

«On ne résout pas un problème avec les modes de pensée qui l’ont engendré»

Albert Einstein

Nous concluons cette analyse en donnant quelques pistes généralistes qui permettent de réfléchir en dehors du cadre.

  • Sortir de sa zone de confort en changeant ses habitudes. Nous savons que nos routines nous écartent d’une certaine créativité.
  • Soumettez vos idées autour de vous, de manière à les confronter à la critique. Il en découlera sûrement des idées auxquelles vous n’avez pas pensé.
  • Tentez de surprendre avec des idées folles. Ce n’est pas pour rien si ceux que l’on nommait « fous » sont par la suite passés pour des génies.
  • Couper des écrans et mettez-vous à penser, voire à rêver. Ces fameuses idées folles ne nous parviennent que rarement depuis ces divertissements fournis à outrance.
  • Mettez-vous à la place de l’autre. Notamment à la place de l’ennemi. C’est avec des angles de vue différents que les perspectives changent.
  • Apprenez à écouter. L’égo ayant sans cesse envie de faire valoir qui il est et ce qu’il sait, n’ayez crainte à le laisser écouter et apprendre, il n’en mourra pas.
  • Ne redoutez plus d’être en dehors de la normalité. La normalité est une de ces conventions sociales qui nous rappelle qu’il n’est pas signe de bonne santé mentale que d’être bien adapté à une société malade ».

L’essor des \Résistants propose de sortir des sentiers battus via la fameuse Stratégie d’émancipation collective, et d’aller là où ils ne nous attendent pas.
Réfléchissons et agissons en dehors du cadre.
En mettant un pied hors du Système pour voir l’envers du décor. Car s’il y a un endroit, il y a forcément un envers. Et s’il y a un endroit où le mal sévit, il y a forcément un envers ou l’âme agit.
Mais en premier lieu, en sortant du fameux et fumeux cadre légal pour enfin œuvrer sur notre terrain, celui de la légitimité.

Ralliez la \Résistance et organisons la \Résilience.

Agissez, partagez et faisons les tomber !

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