L’inévitable notion de Résistance

En ces temps troublés, un terme revient sans cesse dans la plupart des discussions: « Résistance« .
Ce mot galvaudé ne fait pas l’unanimité et pour cause, sa connotation historique et guerrière.
Nous nous devions de redonner ses lettres de noblesse à la plus grande des nécessités actuelles, celle de devoir résister.
Mais résister à quoi, au juste ?

Résistance, définition:

En psychologie sociale, la résistance caractérise l’aptitude qu’ont les êtres humains à affronter toute situation qui leur paraît illégitime. Elle désigne la possibilité que chacun a de ne pas se soumettre.

Dans notre contexte actuel, il s’agit de l’action de résister à une autorité, de s’opposer à ce qu’on n’approuve pas. La notion de « Résistance » prend alors tout son sens.

Résistance à l’oppression

A la question : « A quoi devons-nous résister » ?
Nous répondons simplement: à l’oppresseur.
Car c’est celui qui incarne aujourd’hui l’autorité, du moins dans notre imaginaire.
Nous le nommons Système Oligarchique et il est représenté par L’État.

Résister, c’est donc faire face à un oppresseur.
Quelles preuves faut-il encore apporter pour faire comprendre qu’une poignée d’oligarques nous asservissent avec notre propre consentement ?
Si certains ont peur des théories complotistes, plus ou moins farfelues il faut l’admettre, nous leur conseillons de prendre le temps de lire et comprendre les fondements de notre asservissement via les modalités administratives et juridiques. Cela s’appelle « La Fraude du Nom Légal » et c’est cette gigantesque fraude qui légitime absolument toutes les autres sur Terre.

Résister à l’oppression est un droit naturel et imprescriptible.

L’erreur : le refus de résister

Nous comprenons que beaucoup se définissent comme étant radicalement pacifistes, spirituels, dans l’amour et la construction du monde de demain.
Que pour eux, il suffit de simplement tourner le dos au système pour le faire disparaître.
C’est vite oublier que nous n’avons pas à faire à un système qui permet ni ne souhaite la cohabitation d’êtres vivants en parfaite harmonie.
Si vous considérez que lutter contre le système ne fait que le renforcer, l’ignorer lui permet de perdurer.
Nous avons face à nous un oppresseur qui mettra tout en œuvre pour annihiler toutes nos tentatives de nous extraire de son emprise. L’État ne partage pas, il se sert et détruit ce qui ne va pas dans son sens.
Est-ce utile de le rappeler ?

Fonder un village gaulois en plein milieu de l’Empire romain, c’est risquer tôt où tard de se faire envahir.

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Aussi, si vous luttez contre une expropriation, une quelconque injustice, pour faire valoir votre souveraineté ou pour placer vos enfants dans des structures de pédagogies alternatives, alors vous êtes de facto dans une dynamique de Résistance.
Autrement dit, il est utopique de vouloir éviter de résister dans un monde où nous sommes pris en étau. Si vous ne souhaitez pas résister directement, comprenez que c’est quelqu’un d’autre qui devra le faire pour vous.
De ce constat, nous nous devons d’être unis, nos compétences et aspirations nous permettront de faire face, ensemble.

Dans la Résistance comme dans la société, chacun a sa place.
Résister, c’est faire face aux projets liberticides imposés par l’oligarchie mondialiste, mais c’est également la nécessiter de construire un monde à notre image.
La Résistance est un projet humain global qui réunis les forces vives voulant s’extraire du système. Il comporte des intellectuels qui réfléchissent à notre organisation, des bâtisseurs qui appliques les idées ainsi que des battants qui luttent à leur manière pour propager la bonne information, pour protéger nos enfants ou faire valoir au niveau juridique ce qu’il nous reste de droits.

Une simple question: Est-il permit de laisser perdurer un tel monde et de cohabiter l’air de rien en vivant une vie normale ?
Notre réponse est toute affirmée: Ce modèle de société ne doit plus exister.

Même Wikipédia le dit

Une fois n’est pas coutume, Wikipédia nous gratifie de quelques lignes très justes:

« La résistance à l’oppression est le dernier des quatre droits naturels et imprescriptibles garantis, ou presque, en France par la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, dans son article 2, avec la liberté, la propriété et la sûreté.

Elle est présentée soit dans la tradition de la philosophie des Lumières et de la Révolution française comme une réaction de défense des administrés contre les excès commis par leurs représentants et en général une défense contre la tyrannie, soit selon l’action syndicale et de la lutte des classes comme une réaction de défense des individus contre des groupes qui les oppriment, légalement ou non (de la mafia, etc), soit encore comme la présomption de légitimité de toute action violente de défense d’un individu ou d’un groupe contre un asservissement et une violation des droits fondamentaux.

Si la résistance à l’oppression est aujourd’hui solennellement consacrée comme droit positif, sa mise en œuvre soulève de nombreux problèmes d’application concrète conduisant à s’interroger sur sa portée réelle. » [wikipedia.org]

L’art de résister

La Résistance est un art, au delà des nombreuses stratégies que nous tentons de mettre en place pour notre cause, elle peut subtilement se fondre en son sein.
C’est ainsi que des esclaves auraient développé la Capoeira, un art martial afro-brésilien fondu dans une séduisante danse qui aurait ses racines dans les techniques de combat des peuples africains du temps de l’esclavage au Brésil.

La Résistance par l’intelligence se manifeste sous des formes inédites et il ne tient qu’à nous de réinventer notre combat dans une époque nouvelle, un contexte différent et avec des moyens techniques bien plus développés.

Une posture éthique

« De même en est-il de la philosophie et de l’éthique, dont la fonction est essentiellement de s’interroger et d’interroger le pourquoi des choses en refusant les évidences, les préjugés et les idées toutes faites. Socrate, se dressant seul face à la cité athénienne, la bouscule et la remet en cause sur son sens de la justice et sur sa « gestion » du pouvoir politique. Cela lui coûtera la vie mais d’une manière étrange, puisque la cité le condamne à boire la ciguë et dans le même temps lui fait dire secrètement qu’il peut s’échapper sans risque. À ce moment, se dévoile la vraie « résistance » socratique : Socrate refuse de s’échapper de sa prison, accepte de mourir afin de ne pas être considéré comme un lâche…

Cette histoire très rapidement évoquée de la « résistance » de Socrate renvoie à ce que l’on pourrait nommer une posture éthique, c’est-à-dire à un engagement envers nous-même et de ce que nous affirmons comme nos valeurs existentielles. Nous sommes sans doute toujours guettés par la facilité, les fausses excuses, nos lâchetés, nos peurs du changement… car il n’y a pas de « résistance » sans courage et sans risque, donc sans éthique. La « résistance » représente toujours une mise en danger de soi d’abord, et parfois aussi de l’autre. » [cairn.info]

La société actuelle annihile l’Homme et le place d’une manière ou d’une autre dans une relation de servitude, en ne faisant pas de lui un Être vivant mais un esclave moderne.

Il est grand temps pour nous tous d’entrer en Résistance.
\R

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3 commentaires sur “L’inévitable notion de Résistance”